Depuis plus de 15 ans maintenant, à la même période de l’année, tu te demandes comment fonctionne la journée dite « de solidarité ». Nous te proposons de clarifier les choses une bonne fois pour toutes !
Pour tes salarié·e·s : c’est une journée supplémentaire de travail non rémunérée, c’est donc en quelque sorte l’inverse d’un jour férié. 🙃
Pour toi : c'est une contribution patronale de 0,3% de ta masse salariale.
Non! Ta convention collective peut prévoir une date pour la fixation de la journée de solidarité.
A défaut, tu peux fixer librement cette date, après consultation du CSE s’il existe, en choisissant :
En pratique, le travail du lundi de Pentecôte est la solution la plus répandue.
⚠️ Tu ne peux pas fixer la journée de solidarité :
Oui, tu peux demander à tes salarié·e·s de ne pas venir travailler le jour choisi pour accomplir la journée de solidarité mais :
Ils·elles ne peuvent travailler plus de 218 jours dans l’année, journée de solidarité comprise.
Pour les salarié·e·s dont le forfait est égal à 218 jours, si la journée de solidarité est travaillée, ils·elles bénéficieront donc d’un jour de repos supplémentaire par rapport aux salarié·e·s qui ne travaillent pas lors de la journée de solidarité. Pour eux·elles, cela sera donc neutre.
Tous les salarié·e·s (CDD ou CDI), y compris les alternant·e·s.
⚠️ Les stagiaires n’étant pas salarié·e·s, ils·elles ne sont pas concerné·e·s par la journée de solidarité.
Il faut distinguer :